Le Puy Batard, ça marque !

Jacqueline, bénévole en 82-84, est revenue nous voir en avril 2024 avec son mari Vincent.
Nous nous étions totalement perdus de vue, depuis 40 ans.  
Jacqueline nous a retrouvé via notre site.
Cela a été un super moment de partage !

Simone est repassée voir le Puy Batard, en août 2023.

De passage en Creuse, entre sa Suisse et l'Atlantique,
Simone est venue au volant de son super camping car aménagé,
avec ses deux très gentilles auxiliaires, le temps d'un après-midi. 
Son dernier séjour parmi nous date de juillet 2016.
Hélas pour nous : nos séjours sont en juin, période où Simone travaille...

Un message qui fait du bien, 
de la part d'une ancienne bénévole, venue dans les années 1990 

"J’étais venue il y a 25 ans chez vous en tant que Bénévole, j’avais adoré ce séjour et il me marque encore aujourd'hui. Je me suis toujours promise de revenir un jour.

Je suis mariée et nous avons 2 enfants de 16 et 15 ans. Nous aimerions cet été dédier une semaine tournée vers l'autre, tout naturellement, je me tourne vers le Puy Batard.

Pouvons-nous venir vous aider en famille cet été ? Nous sommes tous très motivés. Au plaisir de repartager du temps ensemble.
Anne-Claire"

Dommage, la période proposée ne colle pas avec notre séjour... mais ce genre de message nous fait chaud au coeur !

Cécile, qui fut bénévole pendant les années 1980 et 1990. 


Cécile a été trés impliquée au Puy Batard, dans les années 1980.
Elle nous a marqués et nous sommes toujours restés dans une forte relation !

Au Puy Batard, des rencontres exceptionnelles !
message recu en sept. 2023, publié intégralement avec l'accord de son autrice !


Bonsoir Jean Pierre,

Je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles pendant si longtemps mais je ne trouvais pas les mots pour exprimer ce que je souhaitais te dire. Tout d’abord, j'espère que tu vas bien et je te demande pardon de ne pas être venue t'aider cette année avec l’organisation du séjour au Puy Batard. Mes obligations scolaires m’ont imposé un stage de 2 mois qui a débuté en juin et fini début août, je n’ai donc pas pu me libérer. Mais au-delà de ça, je n’ai pas trouvé le courage jusqu'à maintenant de te répondre parce que la nouvelle de la mort d'Olivier m'a énormément peinée et la simple pensée du Puy Batard me ramenait constamment à cette triste nouvelle et à ma culpabilité et mes regrets de ne pas avoir pris le temps d'aller le voir avant que sa santé ne se dégrade.
 
Je te recontacte également pour te demander s'il était possible pour toi de transmettre mes condoléances à sa famille et peut être également le message ci-dessous.
 
Olivier était un homme formidable doté d'un grand cœur et d'une âme si pure qu'elle m'a permis de me reconstruire moi-même un peu, en m'occupant de lui. J'ai perdu mon père l'année où je suis venue au Puy Batard et c’était pour moi la personne avec laquelle je me sentais le plus en accord sans avoir le besoin de réfléchir à qui je devais être, j'étais simplement moi et ça suffisait. C'était la seule personne avec qui je me sentais comme ça et quand il est parti j'ai pensé que je ne retrouverai jamais cette relation de simplicité entre deux êtres qui sont simplement heureux de partager la présence de l'un et de l'autre sans rien en attendre de plus. Et puis j'ai rencontré Olivier et j'ai eu la chance de revivre pendant le séjour que j’ai passé au Puy Batard une relation aussi  pure et authentique que ce j'ai vécu avec mon père. Olivier pouvait aussi s'émerveiller d'un oiseau en vol, de petits-beurres et d'un verre de sirop. Cette faculté à être heureux de peu de chose, il me l'a transmise en partie. Désormais dès que mes idées noires reviennent, je pense à son regard plein d'appétit pour la vie et les plaisirs simples et je souris de nouveau.
 
Voilà j'espère que ce n'est pas trop privé mais j''avais ce message sur le cœur depuis un moment, et je pensais qu'il fallait que je le transmette.
Angélina (bénévole Juin 2022)

Réponse au message ci-dessus, de Denis Garcher, frère de Olivier


Cher Puy Batard,
 
Je tiens à remercier tous ceux qui ont porté leurs témoignages sur mon frère Olivier.
Nous en sommes,ma femme Marie-Noëlle et moi, très touchés par toutes ces marques d'affection.
 
Olivier, cet être de lumière, n'aura heureusement pas eu la peine d'apprendre le décès de sa mère qui vient de s'éteindre paisiblement dans sa 101e année le 2 décembre dernier. Ils sont maintenant réunis avec mon père au cimetière de Saint-Cloud.
 
Nous souhaitons à toute la communauté du Puy Batard de bonnes fêtes de fin d'année en espérant que vous  puissiez poursuivre encore longtemps ce si riche esprit d'accueil .
Avec toute notre reconnaissance pour toutes ces joies apportées pendant tant d'années à Olivier et ses amis.
 
Denis Garcher